Il y a un an, Fixxerstuff débarquait dans le game avec On arrive, un single qui donnait déjà un bon aperçu de ce mélange explosif entre metal, rap et trap. Un an plus tard, ils reviennent avec un premier EP, une tournée qui s’enchaîne et une énergie intacte. On a repris la conversation là où on l’avait laissée. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le groupe a bien grandi.

 

Un an après vos débuts, où en est Fixxerstuff ?

Quand on s’était parlé pour On arrive, on était encore en train de tâtonner, de chercher la bonne formule. Aujourd’hui, on est bien plus au clair sur ce qu’on veut. Notre son est plus précis, plus assumé, mais il garde cette rage, cette urgence du début. En fait, on a pris de l’expérience, surtout grâce à la scène. Jouer devant des gens, tester nos morceaux en live, ça nous a permis de vraiment comprendre ce qu’on voulait dégager. Et entre nous, en tant que groupe, on est plus soudés que jamais.

 

Votre EP “Première Dose” est sorti il y a quelques mois. Comment vous l’avez construit ? Il représente quoi pour vous ?

C’est un peu notre carte de visite. Le nom “Première Dose”, c’est pas pour rien : c’est une première piqûre dans l’univers Fixxerstuff. On voulait pas un projet lisse ou trop réfléchi, mais quelque chose de frontal, d’instinctif. La plupart des morceaux ont été écrits avant même qu’on monte officiellement le groupe. Donc ce projet, c’est aussi un moyen de tourner une page, de dire “voilà d’où on vient” avant d’ouvrir un nouveau chapitre.

Métal, trap, rap… Votre mélange est explosif. Avec le recul, comment vous définiriez votre identité musicale aujourd’hui ?
 

On a grandi dans les années 90/2000, donc on a été nourris au néo metal, au rap de cette époque, au hardcore. C’est dans notre ADN. Et quand on compose, ça ressort naturellement. On ne s’est jamais dit “tiens, on va mélanger ça et ça”. C’est juste le reflet de qui on est. Y’a une forme de nostalgie, c’est vrai, mais c’est pas du tout pour copier ou refaire le passé. On essaye de capter cette liberté, cette violence sincère qu’il y avait à cette époque, et de l’adapter à aujourd’hui.

Si vous deviez retenir un moment marquant depuis la naissance du groupe, ce serait lequel ?
 

Sans hésiter, le week-end avec Dog Eat Dog et Senser. C’était complètement fou. On venait à peine de commencer à tourner, et là on nous propose de jouer avec des groupes qui ont clairement fait partie de nos influences. C’était intense, que ce soit sur scène ou en dehors. Tu te retrouves à discuter avec des gars que t’écoutais ado, à partager une loge, à voir le public répondre à tes morceaux... Ça donne un boost de dingue.

 

Entre le studio et la scène, qu’est-ce qui vous a le plus challengé ?

La scène, clairement. En studio, tu peux empiler des couches, ajouter des samples, peaufiner le son. Mais sur scène, faut que ça claque direct, faut que ça tienne debout. Et vu qu’on a un son hybride avec pas mal d’éléments produits, fallait trouver comment garder cette intensité en live. On a bossé à fond pour rendre ça fluide, cohérent, tout en gardant la patate. C’était pas simple, mais maintenant, on se sent vraiment à l’aise sur scène.

Ce vendredi, vous fêtez votre premier anniversaire au Bori-Bar. Pourquoi ce lieu, et qu’est-ce que vous avez prévu ?

Le Bori-Bar, c’est sentimental. C’est là qu’on a fait notre tout premier concert. L’ambiance, les gens, le lieu... tout s’y prête. On voulait marquer le coup là où tout a commencé, c’était logique. Et pour cette date, on ne vient pas les mains vides : on a invité Surge of Fury, un groupe de hardcore belge qui nous a beaucoup inspirés. Et on a préparé un set un peu spécial, avec quelques surprises pour ceux qui nous suivent depuis le début.

Et la suite ? Des nouveaux sons à venir ? Un album ?

Ouais, on a quelques morceaux en cours, avec des feats assez cool qu’on a hâte de partager. L’idée, c’est de les sortir au compte-goutte avec des clips bien léchés, histoire de garder le lien avec le public tout au long de l’année. Pour un album, on y pense, mais on veut pas juste aligner des morceaux. Si on le fait, ce sera avec un vrai concept, une vraie direction artistique. On veut que ça raconte quelque chose.

Et sur scène, où est-ce qu’on pourra vous voir bientôt ?

En avril, direction L’Entrepôt à Arlon, une salle qu’on kiffe. Ensuite, on part en Alsace avec nos potes de Dirty Fingers, et en juin, on jouera à Compiègne. Il y a encore d’autres dates qui arrivent, mais c’est pas encore officiel. On a envie de continuer à tourner, rencontrer du monde, tester nos morceaux un peu partout.

Fixxerstuff, c’est la preuve que quand l’envie est vraie, le projet tient debout. Une première année bien remplie, un son qui sort des cases, des lives qui cognent, et une vision claire de là où ils veulent aller. Bref, un groupe qui ne triche pas et qui compte bien laisser une trace.

 

Tous les liens utiles pour être à la pointe de l'actu du groupe c'est ici: https://paa.ge/fixxerstuff/fr?

Allez donner de la force !

Publié le 4 Avril 2025 par
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Casteleyn Alexandre
Photographe
Vidéaste

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