Avouons-le, les gens de La Maison Losseau apprécient beaucoup la littérature...Après Rimbaud, voici Dante qui s’invite au sein de l’admirable bâtiment Art Nouveau, toutefois, dépêchez-vous, c’est jusqu’au 16 juin.
« Au milieu du chemin de notre vie, ayant quitté le chemin droit, je me trouvai dans une forêt obscure ».
(La Divine Comédie, « L’Enfer », chant premier).
Être lecteur de Dante, c’est assumer ses rêves d’amours idéalisées.
Être lecteur de Dante, c’est assister à la fin de l’hermétisme latiniste ainsi qu’à l'investiture, à travers un des bastions de la littérature mondiale, d’un dialecte toscan qui deviendra bientôt langue (l’italien).
Être lecteur de Dante, c’est retrouver les fondations d’une culture… La nôtre, au sein d’une Divine Comédie épique et brûlante d’amours magnifiées meurtries par les guerres fratricides de le fin du Moyen Âge.
Être lecteur de Dante, c’est se plonger dans une époque qui verra l’obscurantisme céder la place à la Renaissance...
Être lecteur de Dante, enfin, et pour quelques jours encore, c’est pouvoir rêver devant les merveilleux ouvrages exposés à La Maison Losseau…
Une petite expo bien sympathique où trônent diverses éditions de La Divine Comédie, dont un manuscrit du XIVème siècle, et puis d’autres livres, tout aussi émouvants, qu’on imagine avoir été tenus, serrés, feuilletés, lus avec émotion et attention au fil d’innombrables vies désormais éteintes...
Une expo touchante qui illustre à quel point lire Dante peut encore s’avérer pertinent.

À bientôt?
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