Reveal Flight...Une expo intrigante qui se déroule aux Ateliers des FUCaM, une sorte de cocktail visuel qui mêlerait poésie des arrières-plans et ingénierie aéronautique.
Peut-on expliquer les photos de Xavi Bou ?
On va essayer, mais on est d’avis qu’il vaut mieux aller les voir.

coddice volo ucelli

Il s’en est écoulé du temps depuis l’écriture du Codice sul volo degli uccelli de Leonardo da Vinci, de L’Albatros de Baudelaire et du Jonathan Livingston Seagull de Richard Bach. Les oiseaux ne font plus rêver, depuis que le numérique tient dans la main, on lève de moins en moins les yeux au ciel.

Fruit d’une collaboration entre des bio-ingénieurs de l’UCLouvain et le photographe catalan Xavi Bou, Reveal Flight est un parcours ornithographique posé dans le cloître et qui permet de faire la part des choses en matière de mythes et de mécanique ailée, en capturant les infimes mouvements de ce phénomène magique qui n’émerveille presque plus… Le vol.

couloir

L’expo est étrange… Les décors décharnés ne sont là qu’en tant que repères fixes… Des balises en quelque sorte, qui offrent au regard une base stable afin qu’il puisse mieux s’imprégner de la complexité des choses  qui tourbillonnent autour… 

Des choses qu’il faut au départ se contraindre à interpréter comme des décorticages de battements d’ailes.

La méthode photographique, truffée d’artifices numériques, vise à conserver une exposition de l’image de fond correcte tout en filmant les volatiles à raison de soixante images par seconde, permettant en cela de mieux cerner les mystères bio-aériens.

Mais c’est la complexité des trajectoires liées en partie à certains paramètres sociaux qui, de prime abord, déconcerte.

Voyez plutôt l’extraordinaire grégarité des étourneaux, on ne peut que songer à un centre commercial un jour de Black Friday

Et cette ample trajectoire spiralée du vautour philosophe mettant à profit un ascenseur thermique…

Observez le fulmar qui se joue des vents rabattants (à moins qu’il ne s’agisse d’une parade nuptiale ou d’une défense territoriale).

Et que dire de ces martinets encaissant de fantastiques facteurs de charge durant leurs ripailles insectivores ?

L’expo réussit à figer le fixe et le mobile, vous vous exonérerez, après quelques minutes d’adaptation, du paramètre temps et aurez dès lors le choix… Y voir une forme d’esthétisme purement poétique ou alors vous ébahir devant la démonstration formidable des possibilités de l’imagerie nouvelle ainsi que de la complexité aérodynamico-physiologiqu… OK, ces mots sont très longs, j’avoue, sutout lorsqu’ils concernent quelques claquements de rémiges.

C’est jusqu’au 22/12… Et on y entre par le grand portail de la Rue du Grand Trou Oudart.

affiche couloir

Restez curieux, que diable !

Publié le 23 Novembre 2023 par
daniel godart
daniel godart

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